Agrément

Les titres de « traducteur agréé », de « terminologue agréé » ainsi que d’« interprète communautaire agréé », d’« interprète de conférence agréé », d’« interprète judiciaire agréé » et d’« interprète médical agréé » sont accordés par les organismes provinciaux de réglementation de ces professions.

Le CTTIC voit à l’application de normes d’agrément professionnel uniformisées dans l’ensemble du Canada, à l’exception du Québec. Par ailleurs, c’est le CTTIC qui administre les divers examens ouvrant droit au port des titres.

En dehors du Québec, il existe trois mécanismes d’agrément au Canada : l’examen d’agrément, l’agrément sur étude de dossier et l’agrément par mentorat, ce dernier n’étant offert qu’au Nouveau-Brunswick. Les titres d’agrément en traduction, en interprétation et en terminologie sont accordés par l’organisme provincial auprès duquel le candidat a fait sa demande d’agrément.

Pour être admissible à l’agrément, vous devez d’abord devenir membre de l’une de nos sociétés membres. Consultez la page Sociétés membres pour accéder à la liste de leurs sites Web, où vous trouverez de l’information sur leurs critères d’adhésion.

Agrément sur étude de dossier (traduction, interprétation et terminologie)

Le candidat qui détient un diplôme reconnu et qui peut prouver qu’il possède l’expérience de travail pertinente minimale requise peut présenter une demande d’agrément sur étude de dossier. Il en est de même du langagier chevronné qui ne détient pas de diplôme reconnu et qui n’a pas obtenu d’équivalence de formation, mais qui justifie un certain niveau d’exercice professionnel.

Il est à noter que les exigences concernant le nombre d’années de travail à justifier peuvent varier d’une province à l’autre en fonction de la situation.

Agrément par mentorat

La CTINB, au Nouveau-Brunswick, est la seule société provinciale à offrir un programme d’agrément par mentorat. Dans le cadre de ce programme, le candidat travaille avec un traducteur agréé chevronné qui le guide et l’aide à obtenir la reconnaissance officielle de ses compétences. Pour de plus amples renseignements, consultez le site Web de la CTINB.

Examens d’agrément

L’une des principales activités du CTTIC consiste à assurer une mise en œuvre cohérente de l’agrément en harmonisant les normes d’accès à la profession. Le CTTIC administre un examen de traduction uniformisé qui résulte de la mise en commun des efforts des sociétés membres par l’intermédiaire de la Commission des examens d’agrément uniformisés. Celle-ci relève du conseil de direction du CTTIC et fixe la procédure régissant l’administration des examens d’agrément.

En plus de l’examen de traduction, des examens en interprétation communautaire, en interprétation de conférence[1], en interprétation judiciaire, en interprétation médicale et en terminologie[2] sont tenus ponctuellement, selon la demande. Les candidats doivent s’adresser directement à l’organisme représentant leur province de résidence. La réussite à l’un des examens peut donner droit au titre d’agrément correspondant, à condition que l’organisme provincial auprès duquel le candidat a présenté sa demande dispose d’une protection du titre. Veuillez noter que les organismes provinciaux n’ont pas tous obtenu la protection du titre auprès de l’organisme d’autorisation de leur province.

[1] Actuellement, le CTTIC n’a pas d’examen en interprétation de conférence. Les candidats doivent s’adresser à leur association pour connaître les autres moyens pour obtenir l’agrément.

[2] Actuellement, le CTTIC n’a pas d’examen en terminologie. Les candidats doivent s’adresser à leur association pour connaître les autres moyens pour obtenir l’agrément.

Examen de traduction

L’examen de traduction s’adresse aux membres de la profession qui souhaitent faire reconnaître leur compétence par leurs pairs et pouvoir porter le titre de « traducteur agréé » ou de « traductrice agréée ». Il ne vise pas à déceler une aptitude, mais bien à constater les capacités professionnelles du candidat. Celui-ci est jugé capable d’exercer sa profession de manière autonome si sa copie constitue une traduction fidèle et idiomatique ne nécessitant que peu ou pas de révision. L’examen de traduction a lieu en personne à différents moments de l’année dans un certain nombre de villes du pays. Depuis 2021, il est également offert en ligne.

Examen d’interprétation de conférence

Administré par le CTTIC, l’examen d’interprétation de conférence[3] s’adresse aux interprètes professionnels qui peuvent justifier 200 jours d’exercice dans des conditions de pratique professionnelle, ou qui possèdent des qualifications équivalentes.

[3] Actuellement, le CTTIC n’a pas d’examen pour cette profession. Les candidats doivent s’adresser à leur association pour connaître les autres moyens pour obtenir l’agrément.

Examens d’interprétation judiciaire, d’interprétation médicale et d’interprétation communautaire

Administré par le CTTIC, l’examen d’interprétation judiciaire comporte la déontologie et l’éthique professionelles et des modules visant à évaluer les compétences linguistiques, la connaissance de la terminologie et de la procédure judiciaires ainsi que les compétences en traduction écrite, en traduction à vue, en interprétation consécutive et en interprétation simultanée.

Administré par le CTTIC, l’examen d’interprétation médicale comporte la déontologie et l’éthique professionelles et des modules visant à évaluer les compétences linguistiques, la connaissance de la terminologie médicale ainsi que les compétences en traduction écrite, en traduction à vue et en interprétation consécutive.

Administré par le CTTIC, l’examen d’interprétation communautaire comporte la déontologie et l’éthique professionelles et des modules visant à évaluer les compétences en traduction écrite, en traduction à vue et en interprétation consécutive.

Examen de terminologie

L’examen de terminologie[4] vise à reconnaître les candidats qui possèdent des connaissances étendues en terminologie, qui peuvent accomplir des tâches de difficulté moyenne à titre de terminologue et qui savent mener à bien une recherche terminologique dans un domaine spécialisé.

[4] Actuellement, le CTTIC n’a pas d’examen pour cette profession. Les candidats doivent s’adresser à leur association pour connaître les autres moyens pour obtenir l’agrément.

Reconnaissance professionnelle

Les titres d’agrément susmentionnés sont reconnus par la loi au Nouveau-Brunswick, en Ontario et en Colombie-Britannique. Les autres sociétés membres du CTTIC jouissent, dans les faits, d’une certaine reconnaissance de la part des pouvoirs publics de leur province et travaillent à obtenir ces titres officiellement.

Entente de réciprocité pancanadienne

Huit organismes provinciaux du Canada sont signataires d’une entente de réciprocité : la STIBC, l’ATIA, l’ATIS, l’ATIM, l’ATIO, l’OTTIAQ, la CTINB et l’ATINE. Chaque organisme de réglementation accordant la réciprocité accepte, sans examen ni étude de dossier, mais à la suite d’une appréciation sommaire de la demande, de conférer le statut de membre agréé à un candidat qui appartient à un autre organisme de réglementation accordant la réciprocité et qui satisfait aux conditions suivantes :

  • avoir rempli le formulaire de reconnaissance mutuelle d’agrément et fourni les documents requis;
  • avoir payé les frais exigés;
  • satisfaire à au moins une des exigences énoncées à l’article 3 de l’entente;
  • ne pas faire l’objet d’une exclusion prévue à l’article 4;
  • satisfaire aux autres exigences de l’organisme de réglementation hôte en matière de langue officielle, de formation sur la pratique professionnelle et d’antécédents judiciaires ou disciplinaires.

Vous pouvez consulter l’entente de réciprocité en cliquant ici.